SOUTIEN de Michel HOEFFEL

Nul ne peut vivre isolément, pas plus le Ban de la Roche que la zone économique et commerciale de l'entrée de la Vallée de la Bruche, pas plus la France que les autres parties du monde. C'est ce qu'avait déjà compris Jean-Frédéric Oberlin, et c'est ce dont Jean Vogel est convaincu.
Et plus l'action politique se situe à un niveau de responsabilité élevé – je pense aux parlementaires qui ont à légiférer pour un pays dans le contexte mondial actuel – plus on doit se soucier à la fois de long terme et d'anticipation en même temps que de globalité et d'universalité. Nos choix d'aujourd'hui ont des conséquences pour les générations qui suivent.
C'est ce que Jean Vogel entend, me semble-t-il, par « donner une vraie vision pour l'avenir de notre société » : se préoccuper avant tout de l'humain et de son existence dans ce monde. Proximité et universalité, solidarité et responsabilité. Selon une expression bien connue : agir localement et penser globalement. Prendre en compte la globalité du monde et avoir le souci de l'anticipation.
Jean Vogel est porteur de telles préoccupations. Je ne peux que souscrire pleinement à sa démarche et lui exprimer mon soutien le plus vif et le plus fraternel.

Jeudi 15 mars : présentation officielle de candidature

Camomille Heitz, suppléante et Jean Vogel, candidat, ont présenté les thèmes, le style de campagne et leur agenda (entre autres) à un public d'une trentaine de personnes lors de cette soirée conviviale de présentation officielle de candidature à Sâales.

POUR une réduction des poids lourds dans les cols vosgiens (Bussang, Le Bonhomme, Sâales)

Mardi 13 mars - article DNA du 14.03.2012 (Michèle Marchetti)
Jean Vogel, maire de Sâales et candidat aux Législatives (EELV),
 accompagné de Alain Roth et Solange Weiss
se sont rendus au col de Bussang pour y porter la voix des habitants
de la vallée de la Bruche et faire appliquer  le rapport Sichermann
visant à diminuer le trafic des poids lourds dans les cols vosgiens avec un transit obligatoire dans le tunnel de Ste-Marie-Aux-Mines dont le prix du péage devra baisser (voire devenir gratuit ?).

Jean VOGEL défend les PME locales


Jean VOGEL avait convié les dirigeant-e-s des petites entreprises locales (PME) a une réunion de travail-d'échanges avec la candidate à la présidentielle, Eva Joly sur le chantier du VVF en cours de rénovation à Sâales cette après-midi du mardi 13 mars.
Ce chantier montre les emplois de demain, non délocalisables dans la rénovation des bâtiments, mais il a été aussi question des emplois de services (maison de retraite, petite enfance) et énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaique, chauffage bois,...) et des charges qui pèsent sur les petites entreprises et qui rendent difficile l'embauche. Et pourtant, un million de PME en France qui embauchent une personne , cela fait un million de chômeurs en moins. Qui s'attaquera à la réforme des charges sociales qui portent sur le travail (personnes) aujourd'hui alors qu'elle pourrait glisser vers la plus-value des entreprises ?

SOUTIEN des COOP ALSACE

article  DNA 11 mars  par O.T.

De nombreux habitants se sont retrouvés samedi 10 mars à 11 h devant la Coop de Dorlisheim. Pour marquer leur soutien au magasin du village, et plus généralement au groupe Coop Alsace.

Rarement les habitués de la Coop de Dorlisheim se seront autant pressés devant la vitrine de leur magasin. De quoi réchauffer le cœur de sa gérante Geneviève Weller, en ces temps agités que traverse le groupe. « Je n’avais pas pensé qu’il y aurait tant de monde. Quelques dizaines de personnes, peut-être… »

« Acheter plus régulièrement que le paquet de farine du samedi soir »

Plus de cent ont en réalité répondu présentes, dans un beau mélange de générations. Car s’il y avait beaucoup d’anciens, de nombreux autres habitants, plus jeunes, étaient aussi là, certains en famille. Tous des clients mus par la même envie : dire avec ce rassemblement leur attachement à la Coop du village.

Un élan bien traduit par le maire Gilbert Roth. « Pour qu’un commerce de proximité puisse exister, il faut y acheter. Si possible un peu plus régulièrement que le seul paquet de farine du samedi soir. Vous êtes là aujourd’hui, c’est donc que vous l’avez compris ».

À sa suite, Jean Vogel, maire de Saâles, a souligné que « sans commerce de proximité, il ne peut pas y avoir de qualité de vie. On nous parle de plus en plus de proximité, de favoriser l’économie sociale, les productions locales… La Coop le fait depuis cent ans. D’où aujourd’hui le malaise, alors qu’on est en train de la sacrifier », a clamé celui qui portera les couleurs d’EELV aux prochaines législatives. « Si elle [la Coop] entre dans les sphères de groupes internationaux de la grande distribution, ça enterrera les PME alsaciennes de l’agroalimentaire », a-t-il ajouté avant de lancer un appel à « redevenir citoyens avant d’être consommateurs ».

« Dans les deux mois qui viennent, l’avenir du groupe va se jouer », a enchaîné Dominique Bézu, vice-président de l’association régionale de soutien aux Coop d’Alsace. En jeu : pas moins de 3 500 emplois directs et 1 500 indirects. Et aussi ce rôle important de « lien social » si cher au cœur des Alsaciens.

Le groupe perd de l’argent « depuis dix ans » et se trouve plombé par 120 millions de dette. Pourtant, « il a un potentiel formidable. Sinon, il n’y aurait pas tant de concurrents pour le rachat » est convaincu M. Bézu. Aussi, le plan de sauvetage monté par la direction « a le mérite d’exister », mais « revient à vendre l’esprit coopératif » à Leclerc et Casino.

L’association défend à l’inverse une alternative qui conserverait intact l’ensemble du groupe et sur laquelle elle souhaite que les 170 000 sociétaires puissent avoir leur mot à dire. Car « la Coop, c’est eux, c’est vous, c’est nous tous ».

Aussi, en plus d’une pétition libre pour marquer son soutien à l’enseigne, une seconde était sur la table, réservée aux sociétaires, pour leur permettre d’exprimer leur défiance vis-à-vis de l’actuel conseil d’administration.

Avant de déboucher les bouteilles pour la partie apéro proprement dite, la plus applaudie de la matinée fut sans nul doute Geneviève Weller. Une responsable du point Coop qui, en toute simplicité, a tenu à remercier chaleureusement la foule. « Voir tous ces gens, ça fait vraiment très plaisir », confiait-elle juste avant de retourner derrière sa caisse.

par O.T., publié le 11/03/2012 à 05:00
Conflits d'intérêt, favoritisme politique, dépenses inconsidérées dans la précipitation, quelques dossiers révélateurs....


L'exemple parfait actuel est le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).


Tous les Alsaciens découvrent les pertes considérables (24 millions d'€, après un investissement de plus de 60 millions d'€) du Bioscope (projet auquel Les Verts écologistes se sont opposés dès le départ) et le passage ridicule de 200 camions par jour dans le tunnel de Ste-Marie (200 millions d'euros d'investissements) alors que plus de 4000 poids lourds traversent quotidiennement le massif. Aujourd’hui, le gouvernement avec la complicité de la majorité UMP des collectivités alsaciennes s'engage dans un projet de près de 800 millions d'euros porté par un opérateur privé Vinci.
Dans cinq ans, à l'heure du bilan, on constatera sans aucun doute que :
·         400 Ha des meilleures terres alsaciennes ont été définitivement perdus pour l'agriculture balafrant de façon durable un des plus emblématiques terroirs alsaciens,
·         les bouchons automobiles n'ont pas disparu comme l'avaient prédit les études effectuées par TTK dès 2005 - le rapport d'enquête publique lui-même ne prévoit d'ailleurs que 4,6 % de report net A35-GCO
·         trop peu de camions ont accepté d'emprunter cet axe payant et que la majeure partie de la taxe 'poids lourds' sert à indemniser la société concessionnaire, du fait de la non-rentabilité du GCO
·         les investissements dans les transports alternatifs sont insuffisants faute des rentrées liées à la taxe 'poids lourds', et du coup l'agglomération strasbourgeoise reste et restera durablement encombrée
·         le choix du concessionnaire a été pour le moins rapide et non conforme avec les règles de sélection fixées et on s'interrogera sur les conditions d'attribution du marché.

Et on peut se demander aussi pourquoi certains élu(e)s veulent aller au bout du projet GCO alors que peu de monde  le soutient en 2012.

Qui a le courage, à part les écologistes et des associations, de reconnaître que ce projet ne correspond plus aux réalités actuelles et futures ?

Le tunnel de Ste-Marie-Aux-Mines  devait drainer tout le trafic (interrégional) pour désengorger les cols de Bussang, du Bonhomme et de Saâles. Argent public, exploitant privé qui a mis les tarifs du péage si hauts que cela devient prohibitif: des milliers de camions  traversent quotidiennement nos villages, créent des nuisances sonores et font courir des risques à la population notamment aux enfants des écoles.

Dépenses inconsidérées pour le BIOSCOPE ;  des investissements dans le privé pour un résultat qui dès le départ montrait son vrai visage : acquérir une emprise foncière, mettre la main sur les secteurs rentables de l'Ecomusée (billetterie, boutique, restaurants,...), faire de l'immobilier avec un projet Pierre et Vacances, avec le leurre de créer un parc de loisirs qu'on disait dédié à l'éducation à l'environnement. La structure des bâtiments est  métallique, le chauffage électrique !

Autre exemple : le troisième incinérateur du Haut-Rhin. L'ancien (Aspach-Le-Haut) n'était plus conforme, rejetait des furanes, des dioxines, etc... et polluait en permanence les villages avoisinants. Le Conseil Général avec des cofinancements d'Etat voulait construire un nouvel incinérateur pour un budget dépassant les 60 millions d'euros. Les habitants, les associations citoyennes et environnementales  et les élu(e)s écologistes ont combattu pendant plusieurs années ce projet en proposant d'améliorer le tri des déchets et leur valorisation. Au bout du compte, ce fut une victoire citoyenne puisque la construction fut abandonnée, le tri amélioré. Aujourd'hui un seul incinérateur par département pourrait suffire.


Il est temps de retrouver le sens de l'exemplarité, de l'intérêt général, de l'honnêteté. Une honnêteté qui consiste à ne pas promettre, à ne pas mentir, à reconnaître ses lacunes et ses erreurs, à écouter et à valoriser les autres. Une honnêteté qui consiste à reconnaître que l'avenir sera difficile, mais le sera encore plus si on ne tient pas compte de notre environnement.  


Il nous faut aller au-delà de nos peurs, construire un nouveau modèle de société, plus solidaire et plus responsable. Lui seul est capable de motiver, de fédérer, de donner du sens, et de faire naître un projet qui permettra à notre jeunesse d'identifier des défis passionnants et de s'y investir.


Relevons tous ensemble ce défi.
les 10 et 17 juin, votez Jean VOGEL

Quel humanisme pour notre société?

François Bayrou vient de tenir des propos surprenants en soutenant qu’en taxant fortement les revenus au dessus d’un million d’euros par an , on empêchait les jeunes de rêver.
Comment peut-on en 2012 se revendiquer de la démocratie chrétienne et des valeurs humanistes et tenir de tels propos. Là est bien la différence avec l’écologie politique. L’écologie politique est porteur d’un véritable projet de société où le bien être et la qualité de vie en sont les objectifs. Un footballeur souhaite gagner sa vie, mais surtout bien jouer, gagner des matchs et donner du plaisir. Le chef d’entreprise souhaite gagner sa vie mais surtout réussir son challenge, donner de l’emploi, voir ses clients satisfaits du service.

Arrêtons de croire et de faire croire que l’accumulation d’argent est le but de notre société. Soyons capable de différencier l’essentiel du superflu, les besoins de nos envies, de replacer l’homme au centre de notre société, de redonner du sens et du lien en préservant notre environnement et donnant toute sa place aux valeurs immatérielles la sagesse, la solidarité, le savoir , la culture,….

Là se situe l’humanisme du XXI é siècle.