REMERCIEMENTS à toutes les électrices et électeurs, à toutes celles et ceux qui nous ont soutenus

Nous tenons à vous remercier d’avoir bien voulu diffuser nos lettres d’information durant cette campagne électorale. Nous remercions toutes les électrices et tous les électeurs qui nous ont apporté leur soutien, leurs voix.
Même si le score est un peu décevant (9,4%), il s’agit d'un des meilleurs scores nationaux pour le parti écologiste en circonscription « autonome » et un résultat tout à fait honorable pour une première présentation électorale.

Mais la victoire est ailleurs. En donnant une image pragmatique et responsable de l’écologie, nous avons gagné le respect de très nombreux élus et habitant-e-s de la circonscription. En menant une campagne exemplaire et sérieuse, nous avons conquis l’estime d’un grand nombre d’observateurs.

Il reste néanmoins que trop d’électeurs votent l’étiquette et non le programme ou la personne. Plus de 220 ans après la révolution et des années de démocratie, on ne peut éprouver qu’un malaise en voyant que plus de 17% des électeurs, qui parait-il souhaitent donner toute sa place à la valeur ‘travail’, donnent leur voix à la représentante d’un parti, qui n’a pas organisé de réunion, pas rédigé de tract local, pas arpenté le territoire. Comprendra qui pourra.

Nous saluons tous ceux qui ont fait l’effort de se déplacer lors de nos réunions. Cette campagne, menée pendant près de six mois, nous a permis de bien expliciter les grands enjeux qu’a à relever notre société. Elle nous a également permis de développer un nouveau modèle de société plus responsable, plus humain prenant en compte le fait que nous n’avons qu’une seule planète avec des ressources limitées.

Si les élections sont à présent terminées, le groupe local EELV va continuer à réfléchir, à agir et à diffuser ses analyses et réflexions.
Vous pourrez les suivre en vous connectant sur notre blog (http://eelvbruchepiemont.blogspot.fr) ou encore mieux en adhérant comme membre-adhérent-e ou coopérateur/coopératrice à Europe Ecologie - Les Verts.

Alors continuons ensemble…
Amicalement
Jean VOGEL - Camomille HEITZ

RESULTATS du VOTE du 10 juin 2012

6 ème circonscription du Bas-Rhin
Cantons de Saâles - Schirmeck - Obernai - Rosheim - Molsheim - Wasselonne

91 200 inscrits - 50 242 exprimés soit 55,87 %

L. FURST        UMP        25 964 voix       51,68 %    ELU
B. TINOT        FN        8 953 voix    17,82 %
A. SCHARLY     PS      8 083 voix   16,01 %
J. VOGEL        EELV     4 720 voix  9,32 %

D. UNTERBERGER       FG  969 voix  1,93%
AS. FRELIGER      MODEM  945 voix  1,88%
R. WENDLING        PIRATE  416 voix  0,83%
JF. LANGLADE           LO        232 voix  0,46% 

Jean VOGEL arrive en tête à Saâles et Bourg-Bruche
L. Furst est en tête partout ailleurs

Jean Vogel est devant ou à égalité avec le PS à :
Colroy-la-Roche, Ranrupt, Saulxures, Bellefosse, Belmont, Waldersbach, Wildersbach, Cosswiller, Soultz-les-Bains, Mollkirch, Rosenwiller ....et à 2 voix d'écart à Fouday.

Les candidat-e-s EELV en "autonomie" en ALSACE :
J. VOGEL             9,39%
S. REGOL             6,62%
E. SCHULTZ       6,10%
L. HUBER            4,70 %
D. SONZOGNI    3,38%
F. HILBERT        3,03%

Les candidat-e-s EELV "soutenus" par le PS en ALSACE :
A. BUCHMANN   36,71%          au deuxième tour
D. EHRET             22,2 %           au deuxième tour
H. STOLL             21,15%           au deuxième tour
M. COMTE           12,26%

L'accord national EELV-PS assurait que EELV aurait :
15 élu-e-s en cas de défaite de Hollande à la Présidentielle
25 à 30 élu-e-s en cas de victoire de Hollande

Le bilan de cette stratégie sera fait dimanche soir 17 juin après le deuxième tour. Seul Noël Mamère a été (ré)élu au premier tour.
Circonscription 67-06
Sâales - Schirmeck - Obernai - Rosheim - Molsheim – Wasselonne

ce dimanche 10 juin, votre bulletin de vote...



...POUR UN VERITABLE CHANGEMENT

Ce dimanche 10 juin a lieu le premier tour des élections législatives. Alors surtout, n'oubliez pas d'aller voter.

Dans les différents courriels que j'ai envoyés, dans mes soirées électorales, j'ai tenté de vous convaincre de ma légitimité et de l'urgence de mettre en place un autre projet de société, plus responsable, plus humain comme le dit si bien ma suppléante Camomille.
Mais aussi une autre façon de faire la politique et à cet égard ma liberté de ton dérange.
Il n'est pas possible de parler d'intérêt général si on n'associe pas l'exemplarité, et en premier lieu si on ne met pas fin au cumul des mandats. Les députés français sont à cet égard les champions du monde des pays développés du cumul de mandats.
Comment dans la crise que nous traversons, peut-on encore légitimer le cumul de mandat?

La qualité de vie, la solidarité, la satisfaction des besoins essentiels pour tous, la création d'emplois dans des secteurs non-délocalisables et durables sont au coeur de mon engagement.
La compétitivité seule ne résoudra rien, pas plus que l'austérité. Il faut avant tout corriger les inégalités, revoir notre fiscalité, faire preuve de rigueur mais surtout anticiper, innover, investir dans l'économie réelle, celle qui apportera de vraies solutions à nos problèmes et sera créatrice d'emplois pour nos jeunes.
En triant nos déchets, il est vrai que financièrement l'intérêt n'est pas forcément évident, mais qui sait que l'on crée ainsi quatre fois plus d'emplois.
En réorientant le financement de la Politique Agricole Commune vers une aide à une agriculture respectueuse de l'environnement et vers l'emploi agricole, à montant équivalent, ce sont des dizaines de milliers d'emplois créés ou confortés.
En développant une industrie capable de remplacer les molécules chimiques ou les matières premières non renouvelables, en investissant dans les économies d'énergie, des centaines de milliers d'emploi peuvent voir le jour.
Mais surtout, en développant un nouveau projet de société, nous avons les moyens d'attirer l'attention du monde entier et de diffuser notre savoir-faire.
Afin de libérer les initiatives et les énergies, je proposerai pour chaque région française un droit à l'expérimentation.

Enfin, après près de six mois à arpenter la circonscription, j'ai été surpris par les compétences et la richesse des femmes et des hommes qu'abrite notre territoire. Rien que sur l'éducation, j'y ai croisé des proviseurs très appréciés par leurs élèves, des instituteurs qui après leur travail prennent encore le temps de réfléchir à l'amélioration de l'école publique. Il est pour moi dès lors évident que je ne voterai pas une loi sans avoir pris l'avis de ces hommes et femmes qui font notre force et dans tous les domaines.

Avec toute l'équipe qui m'entoure, le soutien d'Europe Ecologie - Les Verts, j'ai tenté d'apporter un autre regard, des convictions, un peu d'imagination, de bon sens, de simplicité à un monde politique que en manque si cruellement.
J'ai été surpris par l'accueil et les encouragements de citoyens de tous milieux et de convictions politiques les plus diverses.

Alors faisons en sorte que ce dimanche soit aussi un dimanche de surprise, de bonne surprise pour un véritable changement vers une société plus juste, plus équitable, plus humaine.


OBERNAI 5 juin


OBERNAI - Le maire, M. Fischer nous accueille, et l'assemblée assez nombreuse, avec un mot adapté et une description exhaustive des réalisations dans sa commune. Il restera toute la soirée et approuvera à plusieurs reprises les propositions des orateurs en allant dans leur sens.
Après un mot d'accueil de Camomille Heitz, qui habite Obernai, Jacques Muller, ex-sénateur Verts et maire de Wattwiller, fait une communication précise sur ce qu'est l'écologie politique, sans langue de bois et avec des propos très clairs sur les aspects économique (contre le capitalisme et la productivité), social (un partage des richesses, un mieux vivre par plus de temps libéré, la défense des services publics, de l'éducation, la culture et la santé) et environnemental (redéfinition des aides agricoles, développement des énergies renouvelables) du changement de société qui est le programme des écologistes.
Jean Vogel a ensuite expliqué le sens de sa candidature et développé certaines orientations de son programme de député.
La soirée se terminant comme tous les soirs autour du "verre de l'amitié" avec des échanges très riches.
Obernai - mardi 5 juin 2012

PORTRAIT DNA 1 juin 2012 Guénolé Baron


FOUDAY samedi 2 juin

Malgré un samedi soir estival où les sollicitations étaient nombreuses, quelques personnes se sont déplacées (dont le maire après le concert de la fanfare de Fouday à la Broque et son adjoint) pour venir écouter et partager avec le candidat du changement sur des préoccupations diverses.


LES PROCHAINES SOIREES :

mardi 5 juin 20h30 / salle Renaissance-Mairie OBERNAI 
avec Jacques Muller ex-sénateur sur la conversion agricole

mercredi 6 juin 20h30 /salle de la mairie ROSHEIM

jeudi 7 juin 18h00 / salle St Laurent WASSELONNE
20h30 / salle des Fêtes WESTHOFFEN
avec Jean-Jacques Muller sur les pratiques viticoles alternatives

vendredi 8 juin 20H30 / maison des associations SAÂLES

Jean VOGEL et Camomille HEITZ sont également présents sur les marchés et autres lieux de rencontre et d'animations.
Ils ont également rencontrés quasiment tous les maires  des 79 communes AVANT le démarrage de la campagne électorale afin de se présenter et échanger sur les préoccupations locales. 
Le temps de la campagne électorale a été réservé pour aller à la rencontre des habitant-e-s du territoire en organisant de multiples réunions électorales le soir où chacun-e peut venir écouter les propositions du programme du candidat et faire part de toutes les remarques et propositions dans un réel échange long, non limité dans la durée par d'autres rendez-vous.
Cette grande disponibilité a été appréciée partout où le candidat et sa suppléante se sont déplacés.

LA BROQUE vendredi 1er juin

Petite assemblée, un vendredi soir, mais Jean VOGEL tient des vraies réunions électorales où les gens peuvent s'exprimer longuement, poser des questions, proposer des choses.
Ce n'est pas une campagne de tractage rapide, de voitures décorées, de visites de mairies un dimanche à 14h, pour faire croire qu'on voit "tout le monde" qu'on est à la "rencontre" des gens, remplir les journaux avec un planning de "ministre" mais qui n'a pas de sens quand on l'examine de près. Consacrer une demi-heure dans chaque commune pour faire croire qu'on est hyper-actif, c'est tromper le monde. 
Jean VOGEL prend le temps d'expliquer, d'écouter, de comprendre : il est le seul candidat (avec sa suppléante) à faire 15 réunions publiques, le soir, sur l'ensemble du territoire.
Peu importe s'il y a cinquante personnes ou dix, il offre la possibilité à tout le monde de venir et y consacre autant de temps qu'il y ait foule ou peu de monde.


Jeudi 31 mai - MUTZIG

A 18h30 a eu lieu une présentation des 8 candidat-e-s dans la salle de cinéma du Château des Rohan organisée par les DNA et qui n'a rien apporté à personne (pas de débat entre candidat-e-s, ni avec la salle), beaucoup de "langue de bois" pour masquer un manque de programme. Jean VOGEL a heureusement élevé le niveau avec des exemples concrets, des mises en perspectives et un vrai projet de transformation économique, sociale et environnementale de la société.


Jean VOGEL a ensuite tenu sa soirée électorale devant une trentaine de personnes dans la salle de la mairie en présence de Didier Schlienger qui a présenté brillamment en ouverture l'énergie éolienne, les enjeux, les emplois, les blocages réglementaires à faire évoluer.

BISCHOFFSHEIM mercredi 30 mai avec Philippe GIRARDIN

Encore une belle soirée où nous sommes accueillis par le Maire Jean-Paul Schlepp dont les réalisations exemplaires sur les plans environnemental et social ne se comptent plus (protection de la colline sèche du Bischenberg, chaufferie bois, rénovation BBC, etc,...)
M.le Maire,  Jean VOGEL et   Philippe GIRARDIN

Philippe Girardin, président du Parc des Ballons des Vosges,  est intervenu avec intelligence et expérience dans le domaine de l'environnement et du cadre de vie en développant les thèmes suivants et en recherchant les opportunités crées:
- Lutte contre le dérèglement climatique
- Pollution
- Biodiversité
- Réduction du gaspillage
- Protection des paysages
Il a insisté sur la coopération entre toutes les parties et donné des thèmes sur lesquels les députés peuvent faire changer les choses: revoir la  réglementation dans certains domaines et dans d'autres imposer des règlements plus stricts dans l'intérêt général et non des lobbys.

SOUTIEN de MOUSSA PARA DIALLO, président des paysans de Guinée MARLENHEIM lundi 29 mai

" Je suis venu spécialement en France apporter mon soutien et le soutien des paysans guinéens à Jean Vogel. 
Voici 20 ans, il a été à nos côtés lors de la création des premières organisations paysannes dans notre pays. Il nous a soutenu de bout en bout malgré les menaces et les intimidations, n'hésitant pas à mettre sa carrière en jeu. Nous lui en sommes reconnaissants et souhaitons qu'il puisse remporter cette élection".

LES SOIREES ELECTORALES avec des invités sur des thèmes précis

Jean VOGEL et sa jeune suppléante, Camomille HEITZ ne font pas chaque jour 3-4 rendez-vous éclairs de 30 minutes ou se promènent en voiture décorée avec distribution de tracts, mais prennent véritablement le temps de passer dans tous les secteurs de la circonscription avec des soirées électorales qui vont de 20h30 à 22h30 voire plus selon les échanges réels avec la population de toutes les communes. Leur programme est décrit dans un livret de 24 pages qui présente leurs engagements.

Après Oberhaslach le 14 mai avec une intervention remarquable sur les énergies renouvelables et l'emploi par Viviane Zimmermann, les soirées électorales continuent tous les soirs jusqu'au 8 juin pour le premier tour (cliquer sur le calendrier ci-dessus).
ERNOLSHEIM 23 mai 2012
 
DUTTLENHEIM 22 mai 2012

Après Duttlenheim et Ernolsheim, elles se poursuivent avec aussi parfois des interventions thématiques comme jeudi 24 mai avec Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg, sur l'urbanisme et déplacements doux ;  mardi 29 mai à Marlenheim, Moussa Para Dialo, président des paysans de Guinée vient soutenir (à ses frais) la campagne de Jean Vogel pour bien marquer que les échanges Nord-Sud doivent trouver une égalité dans les rapports entre pays et continents et que c'est aussi une des missions du député que de veiller à cet équilibre.

Le livret-programme de 24 pages (illustré par Pat Thiébaut) est à présent en cours de distribution dans toutes les boites à lettres et vous le trouverez aussi lors des soirées électorales.

A propos d'Alain Ferry

Cela en devient amusant. La question est récurrente : "que pensez-vous d'Alain Ferry?". A droite, on espère que je dise du mal du député sortant. A gauche, que je n'en dise pas assez.
j'ai suffisamment eu l'occasion de rencontrer Alain Ferry pour lui dire ce que je pensais de son action avec la franchise qui me caractérise. Il suffit donc de lui demander.
Mais je tiens toutefois à rendre hommage à Alain pour deux choses :
la première est son courage. Son courage d'avoir voté contre l'envoi de troupes françaises en Afghanistan. Son courage d'avoir été à nos côtés lors des manifestations contre la circulation des poids lourds dans le massif vosgien quand d'autres avaient visiblement perdu l'invitation.
La seconde est son honnêteté : son honnêteté de dire clairement que le développement économique de la circonscription n'était de son fait mais de celui de capitaines d'industrie exemplaires et d'une situation géographique particulièrement attractive. Son honnêteté d'avoir toujours dit qu'il était plus difficile d'être maire de Wisches que de Molsheim, et plus difficile d'être maire de Saâles que de Wisches.
Seul bémol qui m'a attristé quelque peu, le fait de présenter Laurent Furst lors de certaines cérémonies de voeux comme un dauphin adoubé avec des expressions du style 'Laurent quand tu seras député, tu feras ...'. La démocratie  mérite quand même mieux. Ce qui ne m'empêchera pas de boire ensemble un bon verre pendant la campagne ou après les élections.

Comité de campagne

Il ne peut y avoir de candidature crédible sans une véritable équipe de campagne. Je ne sais si c'est au hasard ou à la chance que je le dois, mais je peux compter sur une équipe formidable. Ses membres ne se connaissaient pas les uns les autres il y a un an. Riches de leur diversité et de leur détermination, fort de leur complémentarité et de leur compétence, ils ont su insuffler une dynamique remarquable... pliant durant la tempête, mais ne cédant jamais.
A tous un grand merci  et le courage nécessaire pour mener ce défi à bon port.

Histoire africaine

Au début des années 80, je travaillais pour une ONG au Cameroun où nous menions, entre autres, une des premières expériences de démocratie locale. Les villageois avaient la possibilité de choisir parmi eux, ceux qui dirigeraient les futures actions de développement. Au bout de deux ans, il nous fallut nous rendre à l'évidence, les échecs étaient fort nombreux. Une évaluation fut organisée et les conclusions surprenantes.  Les villageois nous expliquèrent qu'en aucun cas, les principaux critères de choix n'avaient été le sérieux, l'honnêteté, la compétence. Pour eux, leurs élus allaient avoir à se déplacer dans d'autres villages, allaient rencontrer des gens importants, il fallait donc qu'ils donnent une bonne image du village.Le 'paraître' était pour eux fondamental. Il fallait que leur élu présente bien, soit sympathique, parle bien,... . Nous en fûmes assez dépités.
Mais en est-il vraiment différent aujourd'hui dans notre pays?

On est les meilleurs

Ce refrain, tous les sportifs le connaissent.  C'est aussi un refrain récurrent chez bon nombre de responsables politiques alsaciens. En Alsace c'est connu, on gère mieux, on travaille plus,on....
Alors chiche, vous savez que je propose de diminuer le nombre de députés, gardons que la moitié... et les meilleurs, les plus travailleurs pour respecter notre chère tradition alsacienne.
Combien resterait-il d'élus alsaciens? CINQ si on se fie au travail effectué à l'assemblée nationale.
Et si on en gardait que 100, puisque de l'avis de nombreux grands élus, il y a en a une centaine qui font l'essentiel du travail?
Et bien l'Alsace n'aurait plus le moindre élu puisque l'unique membre du top 100, Yves Bur à qui je rends hommage, ne se représente plus.
Vous comprendrez qu'une telle proposition n'a pas l'ombre d'un avenir.
Si au moins, elle pouvait rendre certains plus humbles.

histoire de gros sous

Peu de gens le savent, mais lorsqu'un candidat se desiste au profit d'un autre, ce dernier doit prendre en charge toutes les dépenses déjà engagées. Fort de l'expérience de quelques uns au sein du comité de campagne, nous avons engagé très tôt pour plus de 20.000 euros de dépense... . Nous étions conscients que cela rendrait plus problématique toute décision unilatérale venant de je ne sais où.
Rassurez-vous.
Depuis quelques jours je rencontre de plus en plus de personnes inquiètes. Certaines craignent de voir se multiplier les enveloppes émanant de candidats aux élections sollicitant leur épargne. D'autres ne savent combien elles doivent donner pour obtenir les faveurs du postulant.

Alors je voudrais rassurer les unes et les autres. Je ne ferai pas appel à leur épargne. Ma campagne est entièrement financée par un prêt personnel de 30.000 euros souscrit auprès de l'agence de Schirmeck d'une banque mutualiste.
Par contre, je les encourage vivement à être généreux envers les grandes causes dont le développement des pays pauvres. Le CCFD y fait un travail formidable. Soutenez-le.
AVIS DE RECHERCHE

mairie du chef lieu d'arrondissement recherche étiquette UMP perdue dans la soirée du second tour de l'élection présidentielle. Forte récompense.
lundi 14 mai Première réunion électorale à OBERHASLACH avec une intervention thématique sur les énergies renouvelables et emplois par Viviane Zimmermann et bien sûr la présentation du programme par Jean VOGEL et Camomille HEITZ.


Le livret-programme sera distribué dans toutes les boites aux lettres 

soutien de Michel Hoeffel, pasteur


Je salue la vision globale que Jean Vogel sait partager avec son électorat.Par "globale" j'entends à la fois la
Solidarité  avec nos contemporains  où qu'ils vivent,car nous ne pouvons pas construire la vie commune - c'est cela la politique - sans prendre également en compte la situation des humains ailleurs dans le monde et le
Long Terme,les résultats ne sont de loin pas toujours immédiats,et les options prises maintenant ont forcément des conséquences sur les générations futures. Jean Vogel a à coeur d'être le porte-parole de la nécessaire solidarité avec les hommes d'autres parties du monde,et le souci d'éviter des options qui pourraient compromettre l'avenir et nuire aux générations futures. Voilà en quoi je me sens en plein accord avec lui et la raison pour laquelle j'ai accepté de le soutenir.

Même si le projet du G.C.O.(Grand Contournement Ouest de Strasbourg) ne se situe pas sur le territoire de la circonscription  électorale au sein de laquelle Jean Vogel se présente,il se sent directement et moi avec lui concerné par ce qui se mijote. Faut-il absolument bétonner et macadamiser ces magnifiques terres fertiles de la plaine du Rhin pour un résultat qui s'avère minime ? Le flux vers la ville de Strasbourg ou dans le sens de la sortie de la ville peut être autrement  régulé,notamment avec des navettes efficaces et rapides de tram-trains dans toutes les directions autour de la ville.J'ai connu cela,il y a 50 ans,et à l'heure qu'il est la technique permet de répondre à ce type de problème,de manière plus économique en ce qui concerne la consommation d'énergie et l'emprise sur des terres aussi précieuses ! Il ne s'agit là que d'un exemple, qui va dans le sens d'une gestion responsable de l'avenir . 

Michel Hoeffel

PRESIDENTIELLES 2012 / LE CHOIX DE HOLLANDE dans la circonscription

Trouver des communes rurales qui ont voté pour François Hollande en Alsace, ce n'est pas évident, mais il y en a deux, dans la vallée de la Bruche.
Non, ce n'est pas Plaine, fief de la candidate PS aux Législatives, qui a marqué sa préférence pour le candidat socialiste, mais

Saâles (à 53,02 %) 
où Jean VOGEL, candidat EELV aux Législatives est maire
et 
Natzwiller (53,65 %)


Soirées "EDUCATION" à Barembach et Mutzig-avril 2012

Jean VOGEL, candidat aux élections Législatives des 10 et 17 juin prochains a participé à deux débats sur l'Education, une à Barembach organisée par SEPT Bruche avec d'autres représentants de partis (l'UMP et FN n'ont pas daigné se déplacer), l'autre à Mutzig organisée par le Groupe Local EELV Bruche-Piémont.
article compte-rendu DNA -Barembach

soirée-débat à MUTZIG

Jean VOGEL demande des "ETATS GENERAUX de la COOP ALSACE"

dessin PAT THIEBAUT



La suppléante, Camomille HEITZ à l'apéro-coop à Innenheim fin mars

SOUTIEN de Michel HOEFFEL

Nul ne peut vivre isolément, pas plus le Ban de la Roche que la zone économique et commerciale de l'entrée de la Vallée de la Bruche, pas plus la France que les autres parties du monde. C'est ce qu'avait déjà compris Jean-Frédéric Oberlin, et c'est ce dont Jean Vogel est convaincu.
Et plus l'action politique se situe à un niveau de responsabilité élevé – je pense aux parlementaires qui ont à légiférer pour un pays dans le contexte mondial actuel – plus on doit se soucier à la fois de long terme et d'anticipation en même temps que de globalité et d'universalité. Nos choix d'aujourd'hui ont des conséquences pour les générations qui suivent.
C'est ce que Jean Vogel entend, me semble-t-il, par « donner une vraie vision pour l'avenir de notre société » : se préoccuper avant tout de l'humain et de son existence dans ce monde. Proximité et universalité, solidarité et responsabilité. Selon une expression bien connue : agir localement et penser globalement. Prendre en compte la globalité du monde et avoir le souci de l'anticipation.
Jean Vogel est porteur de telles préoccupations. Je ne peux que souscrire pleinement à sa démarche et lui exprimer mon soutien le plus vif et le plus fraternel.

Jeudi 15 mars : présentation officielle de candidature

Camomille Heitz, suppléante et Jean Vogel, candidat, ont présenté les thèmes, le style de campagne et leur agenda (entre autres) à un public d'une trentaine de personnes lors de cette soirée conviviale de présentation officielle de candidature à Sâales.

POUR une réduction des poids lourds dans les cols vosgiens (Bussang, Le Bonhomme, Sâales)

Mardi 13 mars - article DNA du 14.03.2012 (Michèle Marchetti)
Jean Vogel, maire de Sâales et candidat aux Législatives (EELV),
 accompagné de Alain Roth et Solange Weiss
se sont rendus au col de Bussang pour y porter la voix des habitants
de la vallée de la Bruche et faire appliquer  le rapport Sichermann
visant à diminuer le trafic des poids lourds dans les cols vosgiens avec un transit obligatoire dans le tunnel de Ste-Marie-Aux-Mines dont le prix du péage devra baisser (voire devenir gratuit ?).

Jean VOGEL défend les PME locales


Jean VOGEL avait convié les dirigeant-e-s des petites entreprises locales (PME) a une réunion de travail-d'échanges avec la candidate à la présidentielle, Eva Joly sur le chantier du VVF en cours de rénovation à Sâales cette après-midi du mardi 13 mars.
Ce chantier montre les emplois de demain, non délocalisables dans la rénovation des bâtiments, mais il a été aussi question des emplois de services (maison de retraite, petite enfance) et énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaique, chauffage bois,...) et des charges qui pèsent sur les petites entreprises et qui rendent difficile l'embauche. Et pourtant, un million de PME en France qui embauchent une personne , cela fait un million de chômeurs en moins. Qui s'attaquera à la réforme des charges sociales qui portent sur le travail (personnes) aujourd'hui alors qu'elle pourrait glisser vers la plus-value des entreprises ?

SOUTIEN des COOP ALSACE

article  DNA 11 mars  par O.T.

De nombreux habitants se sont retrouvés samedi 10 mars à 11 h devant la Coop de Dorlisheim. Pour marquer leur soutien au magasin du village, et plus généralement au groupe Coop Alsace.

Rarement les habitués de la Coop de Dorlisheim se seront autant pressés devant la vitrine de leur magasin. De quoi réchauffer le cœur de sa gérante Geneviève Weller, en ces temps agités que traverse le groupe. « Je n’avais pas pensé qu’il y aurait tant de monde. Quelques dizaines de personnes, peut-être… »

« Acheter plus régulièrement que le paquet de farine du samedi soir »

Plus de cent ont en réalité répondu présentes, dans un beau mélange de générations. Car s’il y avait beaucoup d’anciens, de nombreux autres habitants, plus jeunes, étaient aussi là, certains en famille. Tous des clients mus par la même envie : dire avec ce rassemblement leur attachement à la Coop du village.

Un élan bien traduit par le maire Gilbert Roth. « Pour qu’un commerce de proximité puisse exister, il faut y acheter. Si possible un peu plus régulièrement que le seul paquet de farine du samedi soir. Vous êtes là aujourd’hui, c’est donc que vous l’avez compris ».

À sa suite, Jean Vogel, maire de Saâles, a souligné que « sans commerce de proximité, il ne peut pas y avoir de qualité de vie. On nous parle de plus en plus de proximité, de favoriser l’économie sociale, les productions locales… La Coop le fait depuis cent ans. D’où aujourd’hui le malaise, alors qu’on est en train de la sacrifier », a clamé celui qui portera les couleurs d’EELV aux prochaines législatives. « Si elle [la Coop] entre dans les sphères de groupes internationaux de la grande distribution, ça enterrera les PME alsaciennes de l’agroalimentaire », a-t-il ajouté avant de lancer un appel à « redevenir citoyens avant d’être consommateurs ».

« Dans les deux mois qui viennent, l’avenir du groupe va se jouer », a enchaîné Dominique Bézu, vice-président de l’association régionale de soutien aux Coop d’Alsace. En jeu : pas moins de 3 500 emplois directs et 1 500 indirects. Et aussi ce rôle important de « lien social » si cher au cœur des Alsaciens.

Le groupe perd de l’argent « depuis dix ans » et se trouve plombé par 120 millions de dette. Pourtant, « il a un potentiel formidable. Sinon, il n’y aurait pas tant de concurrents pour le rachat » est convaincu M. Bézu. Aussi, le plan de sauvetage monté par la direction « a le mérite d’exister », mais « revient à vendre l’esprit coopératif » à Leclerc et Casino.

L’association défend à l’inverse une alternative qui conserverait intact l’ensemble du groupe et sur laquelle elle souhaite que les 170 000 sociétaires puissent avoir leur mot à dire. Car « la Coop, c’est eux, c’est vous, c’est nous tous ».

Aussi, en plus d’une pétition libre pour marquer son soutien à l’enseigne, une seconde était sur la table, réservée aux sociétaires, pour leur permettre d’exprimer leur défiance vis-à-vis de l’actuel conseil d’administration.

Avant de déboucher les bouteilles pour la partie apéro proprement dite, la plus applaudie de la matinée fut sans nul doute Geneviève Weller. Une responsable du point Coop qui, en toute simplicité, a tenu à remercier chaleureusement la foule. « Voir tous ces gens, ça fait vraiment très plaisir », confiait-elle juste avant de retourner derrière sa caisse.

par O.T., publié le 11/03/2012 à 05:00
Conflits d'intérêt, favoritisme politique, dépenses inconsidérées dans la précipitation, quelques dossiers révélateurs....


L'exemple parfait actuel est le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).


Tous les Alsaciens découvrent les pertes considérables (24 millions d'€, après un investissement de plus de 60 millions d'€) du Bioscope (projet auquel Les Verts écologistes se sont opposés dès le départ) et le passage ridicule de 200 camions par jour dans le tunnel de Ste-Marie (200 millions d'euros d'investissements) alors que plus de 4000 poids lourds traversent quotidiennement le massif. Aujourd’hui, le gouvernement avec la complicité de la majorité UMP des collectivités alsaciennes s'engage dans un projet de près de 800 millions d'euros porté par un opérateur privé Vinci.
Dans cinq ans, à l'heure du bilan, on constatera sans aucun doute que :
·         400 Ha des meilleures terres alsaciennes ont été définitivement perdus pour l'agriculture balafrant de façon durable un des plus emblématiques terroirs alsaciens,
·         les bouchons automobiles n'ont pas disparu comme l'avaient prédit les études effectuées par TTK dès 2005 - le rapport d'enquête publique lui-même ne prévoit d'ailleurs que 4,6 % de report net A35-GCO
·         trop peu de camions ont accepté d'emprunter cet axe payant et que la majeure partie de la taxe 'poids lourds' sert à indemniser la société concessionnaire, du fait de la non-rentabilité du GCO
·         les investissements dans les transports alternatifs sont insuffisants faute des rentrées liées à la taxe 'poids lourds', et du coup l'agglomération strasbourgeoise reste et restera durablement encombrée
·         le choix du concessionnaire a été pour le moins rapide et non conforme avec les règles de sélection fixées et on s'interrogera sur les conditions d'attribution du marché.

Et on peut se demander aussi pourquoi certains élu(e)s veulent aller au bout du projet GCO alors que peu de monde  le soutient en 2012.

Qui a le courage, à part les écologistes et des associations, de reconnaître que ce projet ne correspond plus aux réalités actuelles et futures ?

Le tunnel de Ste-Marie-Aux-Mines  devait drainer tout le trafic (interrégional) pour désengorger les cols de Bussang, du Bonhomme et de Saâles. Argent public, exploitant privé qui a mis les tarifs du péage si hauts que cela devient prohibitif: des milliers de camions  traversent quotidiennement nos villages, créent des nuisances sonores et font courir des risques à la population notamment aux enfants des écoles.

Dépenses inconsidérées pour le BIOSCOPE ;  des investissements dans le privé pour un résultat qui dès le départ montrait son vrai visage : acquérir une emprise foncière, mettre la main sur les secteurs rentables de l'Ecomusée (billetterie, boutique, restaurants,...), faire de l'immobilier avec un projet Pierre et Vacances, avec le leurre de créer un parc de loisirs qu'on disait dédié à l'éducation à l'environnement. La structure des bâtiments est  métallique, le chauffage électrique !

Autre exemple : le troisième incinérateur du Haut-Rhin. L'ancien (Aspach-Le-Haut) n'était plus conforme, rejetait des furanes, des dioxines, etc... et polluait en permanence les villages avoisinants. Le Conseil Général avec des cofinancements d'Etat voulait construire un nouvel incinérateur pour un budget dépassant les 60 millions d'euros. Les habitants, les associations citoyennes et environnementales  et les élu(e)s écologistes ont combattu pendant plusieurs années ce projet en proposant d'améliorer le tri des déchets et leur valorisation. Au bout du compte, ce fut une victoire citoyenne puisque la construction fut abandonnée, le tri amélioré. Aujourd'hui un seul incinérateur par département pourrait suffire.


Il est temps de retrouver le sens de l'exemplarité, de l'intérêt général, de l'honnêteté. Une honnêteté qui consiste à ne pas promettre, à ne pas mentir, à reconnaître ses lacunes et ses erreurs, à écouter et à valoriser les autres. Une honnêteté qui consiste à reconnaître que l'avenir sera difficile, mais le sera encore plus si on ne tient pas compte de notre environnement.  


Il nous faut aller au-delà de nos peurs, construire un nouveau modèle de société, plus solidaire et plus responsable. Lui seul est capable de motiver, de fédérer, de donner du sens, et de faire naître un projet qui permettra à notre jeunesse d'identifier des défis passionnants et de s'y investir.


Relevons tous ensemble ce défi.
les 10 et 17 juin, votez Jean VOGEL

Quel humanisme pour notre société?

François Bayrou vient de tenir des propos surprenants en soutenant qu’en taxant fortement les revenus au dessus d’un million d’euros par an , on empêchait les jeunes de rêver.
Comment peut-on en 2012 se revendiquer de la démocratie chrétienne et des valeurs humanistes et tenir de tels propos. Là est bien la différence avec l’écologie politique. L’écologie politique est porteur d’un véritable projet de société où le bien être et la qualité de vie en sont les objectifs. Un footballeur souhaite gagner sa vie, mais surtout bien jouer, gagner des matchs et donner du plaisir. Le chef d’entreprise souhaite gagner sa vie mais surtout réussir son challenge, donner de l’emploi, voir ses clients satisfaits du service.

Arrêtons de croire et de faire croire que l’accumulation d’argent est le but de notre société. Soyons capable de différencier l’essentiel du superflu, les besoins de nos envies, de replacer l’homme au centre de notre société, de redonner du sens et du lien en préservant notre environnement et donnant toute sa place aux valeurs immatérielles la sagesse, la solidarité, le savoir , la culture,….

Là se situe l’humanisme du XXI é siècle.

Education, quels moyens? quelles priorités?

De passage, il y a deux ans à St Jean de Luz, je fus surpris par la présence, en bas de la rue où je logeais, d'un car de CRS. Cinq agents en uniforme se relayaient jour et nuit, sept jours sur sept. De l'autre côté de la route, un policier en civil s'ennuyait dur dans une voiture banalisée. L'hôtelier interrogé ne se fit pas prier pour m'expliquer qu'il s'agissait de la résidence d'un important ministre de la République et que cela consternait tout le voisinage.
Depuis lors, je ne peux m'empêcher de penser qu'un seul ministre de la République pourrait s'il le voulait, empêcher la fermeture d'une quinzaine de classes ou d'autant de postes de RASED.

la place de l'éducation

Il y a quelques années de passage chez mes amis paysans du Fouta Djalon, ceux-ci m'emmenèrent dans un territoire très reculé et enclavé que nous n'atteignîmes qu'à la tombée de la nuit. A la sortie d'un village, un vieil hangar où avaient pris place une quinzaine de personnes sur des bancs d'écoliers en bois mal dégrossis. Sur chacun d'eux, une lampe à pétrole et deux crayons et cahiers bien usagers. Ces écoliers du soir faisaient partie des 1700 et quelques personnes qui s'étaient inscrites aux cours d'alphabétisation fonctionnelle (en langue locale) que proposaient les organisations paysannes. Parmi eux, j'eus la surprise de distinguer une très vieille femme. Sa présence au sein d'un public bien plus jeune m'intrigua fortement. Je sollicitai mon accompagnateur afin de connaître la raison de sa présence. Elle répondit que  toute sa vie, elle avait rêvé de savoir lire et écrire et qu'elle voulait toucher ce bonheur avant de mourir.
Puissions-nous dans notre société en quête de repères être capables de bien distinguer l'essentiel du superflu et à avoir le courage de prendre des engagements porteurs de sens.

Politique africaine


En 1983, j'ai vu les paysans camerounais pleurer au vu de ce qu'était devenue la politique africaine de la France. 
Ces jours-ci, Laurent Fabius s'est rendu au Gabon comme avant lui tous ceux qui ont contribué à une des pages les plus obscures de la politique mitterrandienne. On peut légitimement s'interroger, sans renier nos solidarités. Ce sera d'ailleurs un de nos défis : éviter à François Hollande de connaître certaines dérives que gauche comme droite n'ont jamais su éviter par le passé.

à propos

Lors de mes rencontres avec les élus, les responsables de la société civile, les chefs d'entreprise de l'arrondissement, deux expressions reviennent de façon systématique : exemplarité et sens de l'intérêt général. Exemplarité : ceux qui nous gouvernent mettront en avant le faible coût que cela représente eu égard au budget de l'Etat sans comprendre qu'elle est essentielle si l'on veut de tous un effort partagé et équitable. Qui se souvient de De Gaulle qui disposait à l'Elysée d'un compteur électrique privé pour ses appartements dont il réglait personnellement la facture.
Sens de l'intérêt général: à lire et à relire l'excellent livre de Martin Hirsch sur les conflits d'intérêt. Vous y découvrirez le long chemin à parcourir par ceux qui nous dirigent afin de remettre au centre du débat politique ce trop fameux et tellement dévoyé sens de l'intérêt général.

Fessenheim : l’obstination irresponsable de Sarkozy

C’est dans le cadre d’une visite électorale éclair que le candidat-président a rendu, devant un public trié, son verdict sans nuance, à l’emporte pièce et avec un argumentaire caricatural : l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim doit être poursuivie.
Europe Écologie - Les Verts Alsace prend acte des propos de ce candidat, mais refuse bien sûr de prendre au sérieux la décision du Président. Une telle somme d’énormités et d’aveuglement n’est en effet pas digne des attentes ni des alsaciens, ni des salariés du site.
Quel culot, ou quelle ignorance, faut-il, pour oser vanter le modèle nucléaire national alors que pour la seule journée d’hier notre pays a importé pour 38 millions d’euros d’électricité, alors qu’à lui seul il représente la moitié de la surconsommation européenne actuelle !
Un an après le drame de la centrale de Fukushima, Nicolas Sarkozy n’a pas tiré la moindre leçon de la dangerosité de la filière nucléaire, notamment à Fessenheim, centrale située sur une faille sismique, multirécidiviste de la panne compte tenu de son âge avancé.
Plus de 70 collectivités alsaciennes de toute couleur politique ont, et parfois à l’unanimité comme à Strasbourg, voté des motions demandant la fermeture rapide de cette centrale. Des motions identiques se sont exprimées sur le Land du Bade Wurtemberg, les cantons de Bâle ainsi que de la Région Franche Comté.
Alors que lundi soir, Nicolas Sarkozy  aux côtés d’Angela Merkel, prenait l’Allemagne comme référence, cette décision de poursuivre l’exploitation de Fessenheim situe le modèle énergétique allemand comme repoussoir. Quelle cohérence à quelques jours d’intervalle et quel mépris pour ses partenaires !
Enfin concernant les enjeux essentiels de l’emploi et face aux inquiétudes légitimes des salariés (sachant que 65 % es salariés du nucléaire sont des sous-traitants), il est évident que ce sont les politiques de transition énergétiques qui sont créatrices d’emplois. Ceux-ci se feront autour de 4 filières. Les chantiers – pour plusieurs décennies- du démantèlement, les chantiers des économies d’énergie notamment dans les logements et l’habitat et naturellement des énergies renouvelables.
Oui, aujourd’hui, le candidat Sarkozy peut affirmer qu’il ne fermera jamais la centrale de Fessenheim, car ce sera le prochain Président et sa majorité législative nouvelle qui sauront prendre cette responsabilité.

REGULER, ENCADRER, TRANSFORMER LA FINANCE

"Pourquoi un écologiste s'implique-t-il dans les questions financières ?
La transition écologique dont nous avons tant besoin pour transmettre une planète vivable à nos enfants a besoin de la finance, parce que l'écologie, comme une certaine finance, s'intéresse au long terme. Les réassureurs, ceux qui paient en dernier lieu les dégâts liés au changement climatique par exemple sont les alliés des écologistes. Mais cette finance de long terme, qui investit, croit en des projets et les rend possibles, est absorbée par une finance uniquement centrée sur le court terme, le profit immédiat des actionnaires entre autres...Transformer la finance est donc un combat écologiste et humaniste.

Mesure 1 :
Les Etats disposent d'une arme massive vis-à-vis des banques : ce sont eux qui octroient la licence bancaire. Il suffirait d'inclure dans les conditions d'obtention - et de maintien- de cette licence des règles concernant les paradis fiscaux, la lutte contre le blanchiment d'argent, les rémunérations ... etc...Les banques de la zone euro sont aujourd'hui totalement dépendantes de la Banque Centrale Européenne qui leur fournit de l'argent de manière quasi illimitée. Ces banques empruntent ensuite aux Etats à des taux plus élevés. La Banque Centrale Européenne refuse d'aider les Etats directement et d'autre part, ne demande aucun engagement en contrepartie des prêts à taux très bas aux Banques. Au niveau européen, il y a donc aussi moyen d'agir pour changer les règles de la banque Centrale Européenne.
Mesure 2 :
Les banques doivent se scinder en deux : séparer les activités de la banque d'affaires (investissements sur les marchés financiers) de la banque de détail (prêts aux particuliers, et petites entreprises, épargne,...).Cette séparation est tout à fait possible au niveau national. En plus, elles doivent disposer de plus de fonds propres pour être moins vulnérables.
Mesure 3 :
L'Autorité bancaire européenne devrait interdire aux banques sous-capitalisées de verser des dividendes et des bonus. Le régulateur américain le fait.
Mesure 4 :
Les CDS (dérivés des crédits) sont supposés permettre de s'assurer contre la faillite d'une entreprise ou d'un Etat. Ils sont devenus de fait des armes de spéculation massive contre les dettes des Etats. L'Europe doit interdire tous les CDS sur les dettes des Etats. Les banques (privées) s'autoassurent contre le risque de faillite d'Etat qu'ils endettent, alors que si ces Etats ne remboursent pas les crédits alloués, les banques font faillite : c'est complètement pervers. Au final ceux qui payent, ce sont les contribuables et/ou les banques centrales des Etats.
Mesure 5 :
Les subprimes ou les prêts exotiques aux collectivités locales font parti aussi de ces inventions de la libéralisation de la finance. L'Autorité européenne des marchés financiers (avec avis du Comité européen du risque systémique) devrait pouvoir donner obligatoirement son autorisation avant commercialisation de tout nouveau produit bancaire.
Mesure 6 :
Les marchés devraient être remis au service du financement de l'économie. On peut pour cela réinstaller une durée minimale de détention de titres financiers, cela permettrait de revenir à des investissements à moyen et long terme. Les Etats-Unis l'ont  fait (Volker Rule).
Mesure 7 :
Adopter en Europe l'équivalent de la loi américaine FATCA (qui entrera en vigueur en 2013) contre le secret bancaire pour lutter contre les paradis fiscaux. Obligation à toutes les institutions financières ouvrant un compte à un citoyen européen ou une entreprise à capitaux à majorité européens à déclarer ce compte aux administrations fiscales des Etats membres.
Mesure 8 :
Les règles européennes obligent les gestionnaires de fonds à vendre les produits qu'ils détiennent si leur notation se dégrade. Il faut donc retirer de la régulation financière européenne toute référence à ces notes délivrées par des agences de notation. De même , ces agences ne devraient pas avoir le droit de faire des préconisations d'ordre politique car cela ne fait pas partie de l'évaluation des risques conférée à ces agences.
Mesure 9 :
Mettre fin aux conflits d'intérêts dans la finance. De nombreux exemples existent. Entre autres, il faut empêcher un haut fonctionnaire ayant eu à traiter du secteur bancaire d'aller y travailler dans les cinq ans qui suivent (et réciproquement).
Mesure 10 :
Taxer les profits indus: instaurer un impôt progressif sur les sociétés financières, pas de déduction des enveloppes des bonus de leurs bénéfices, taxe sur les transactions financières au niveau européen.

En tant qu'épargnant, quelle finance est-ce que j'encourage, de quel type de banque suis-je client ?...Banques coopératives, banques mutualistes... La question de la monnaie elle-même peut être posée, des monnaies locales existent déjà à côté de l'Euro par exemple.Construire la démocratie financière, c'est retrouver un lien direct avec l'Etat qui a besoin d'argent pour financer les services publics et donc a besoin de l'épargne des citoyen-ne-s.L'intégralité du financement de l'Etat actuellement se fait au travers des marchés financiers. Il est tout à fait possible, pour une part, de proposer des emprunts populaires (la Belgique l'a fait en 2011).
Il faudrait créer un Ministère de la Réforme Financière dès 2012, faire en sorte que le politique reprenne la main sur la finance. Le système financier actuel est un obstacle majeur à la construction d'une société plus humaine et d'une économie soutenable tant sur le plan social que sur le plan environnemental.
Contribuons à un nouveau New Deal pour le XXIème siècle. "


LIRE
"CE QUE LES BANQUES VOUS DISENT ET POURQUOI IL NE FAUT PRESQUE JAMAIS LES CROIRE" de Pascal Canfin,
économiste, député européen Europe Ecologie-Les Verts, vice-président de la commission spéciale sur la crise financière, à l'origine de l'ong Finance Watch  (éditions Les Petits Matins- 125 pages-5 €)